Sur
la Boîte à musique…
par Jacques Bertin |
Sur
la Boîte à musique…
Après guerre, la Boîte à musique fut une marque phonographique (dirigée par Albert et Odile Lévi-Alvarès), installée au 133 boulevard Raspail, à Paris, dans un magasin et son sous-sol. Les productions de la Boîte à musique devinrent la BAM, puis les disques Alvarès, On y publiait de la musique du chambre et du folklore (un temps, les disques de l'Ocora). Mais aussi de la poésie et de la chanson : Jacques Douai, Hélène Martin, Jacques Marchais, Francesca Solleville, James Ollivier, Serge Kerval, et toute la collection de la Fine fleur de la chanson française, lancée par Luc Bérimont : Jean Vasca, Jean-Luc Juvin, Gilles Elbaz, Jacques Bertin… Elles cessèrent leurs activités à la fin des années 70. La Boîte à musique existait depuis longtemps, comme magasin vendant des phonogrammes ! En témoigne l'article de journal suivant, signé Robert Desnos.
Du même Desnos, nous nous plaisons à citer cet autre texte concernant la chanson en général :
Ces deux textes sont tirés du livre
Les Voix intérieures, chansons et textes critiques de Robert
Desnos, réunis et préfacés par L. Cantaloube-Ferrieu,
éditions du Petit Véhicule, Nantes 1987. Robert Desnos aimait
profondément la chanson. Il écrivit lui-même des chansons
- plutôt mauvaises, cet ouvrage en donne des exemples. Ce n'est
pas ici volonté d'amoindrir sont talent de poète :
il fut grand. Desnos voulut apparemment écrire des chansons "populaires",
et ne sut pas mettre, semble-t-il, dans ses chansons, l'âme, l'intériorité
qu'il mettait dans ses poèmes… Jacques Bertin |
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