(Centre national du patrimoine chanté)

Août 2000
Décembre 2000
Janvier 2001

Préambule

Projet

1- Description du projet

2- Méthode

3- Le rapport avec les autres

4- L'édition discographique

5- L'orchestre du répertoire

6- Le conseil artistique

7- Les Cahiers

8- Le corpus

9- Diffusion

Annexe


 

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Projet pour le répertoire
(Centre national du patrimoine chanté)


 

2- Méthode

Faut-il personnaliser l'entreprise ? Au départ, peut-être, afin d'éviter les débordements, les distorsions, les transformations. Mais il est clair que ce projet n'a de sens que parce qu'il est porté par une légitimité de principe qui dépasse absolument la personnalité de ses fondateurs. On doit estimer que la personnalisation n'est qu'un outil provisoire visant à faire avancer les choses, et qui a vocation à s'effacer lorsque le conservatoire aura trouvé sa vitesse de croisière. C'est en tous cas l'idée de Jacques Bertin.

Ce projet est porté, autour de Jacques Bertin, par une association fermée rassemblant un très petit nombre de personnes passionnées et compétentes. Cette association pourra plus tard évoluer à mesure que le projet traversera des phases de réalisation.

Dans le cas où cette association parviendrait à progresser dans la réalisation concrète, Jacques Bertin et toutes les personnes susceptibles d'y travailler à plein temps ou contractuellement, se retireraient du CA.

La structure juridique
Afin d'éviter que, plus tard, quelques personnes squattent l'institution, il faudra, sur la base des principes évoqués ici, que le lieu acquière dès que possible un statut qui ne soit plus associatif mais du type utilisé pour les musées ou les scènes nationales ou les théâtres nationaux ou les CDN..., sous le pouvoir principal de l'Etat.

Le financement
Il nous semble qu'une telle entreprise ne peut fonctionner que si elle est financée essentiellement par l'Etat.
- Des financements venant de " la profession " introduiraient immanquablement une logique différente (une autre idée de la chanson, du patrimoine, des succès, de l'action culturelle, d'autres personnalités partenaires, etc)
- Un financement par les Régions accueillant le Centre conduirait à devoir s'occuper du patrimoine régional, ou même de faire leur place à des artistes régionaux dans la programmation...
- Un financement municipal ne peut être envisagé qu'à la marge, justifié par l'apport des spectacles présentés pour le public local.
- Le financement par le mécénat peut être envisagé mais avec de grandes précautions en raison du risque de voir l'entreprise phagocytée par l'industrie.

Jacques Bertin n'envisage absolument pas de mettre ce projet à son service, ni en le transformant en quelque salle Jacques Bertin, ni en fondant une compagnie Jacques Bertin, ce qui serait le contraire même de l'idée de conservatoire. Dans le cas où ce projet verrait le jour, Jacques Bertin pourrait en être l'animateur sans jamais en être le chanteur.

On prendra des contacts avec le Ministère de la Culture et on recherchera une (ou plusieurs) ville(s) dont les édiles pourraient se montrer intéressés par tout ou partie du projet. Par exemple une petite ville peut trouver intéressant d'accueillir une discothèque de recherche.

On a remarqué que des expériences dans le domaine de la chanson échouaient à cause du recrutement des responsables dans le milieu de la chanson lui-même, alors qu'il n'existe pas dans ce milieu de systèmes de formation et de sélection des cadres. Il faudra probablement faire appel au départ, pour le personnel, à d'autres secteurs comme celui de l'action culturelle ou même du théâtre public.